L’assurance agricole protège les producteurs en couvrant les pertes dues à des phénomènes climatiques défavorables. Elle peut ainsi contribuer à maintenir leur niveau de revenu et leur permettre de poursuivre leur activité agricole même si une récolte a été perdue.
C’est dans ce cadre que le projet inclusif a initié une rencontre d’echanges avec les acteurs de mise en oeuvre à savoir les SFD, les OPA mais aussi les services techniques dont le Conseil Regional, la Direction Régionale de l’agriculture dans la salle de reunion de l’Antenne de Ségou du projet Inclusif.
au cours des echanges les points evoqués par la structure SOCODEVI etaient:la localisation ou l’identifation, la mise en pratique et la formation.
- La localisation des récoltes constitue un frein à l’atomisation du risque. Les cumuls de cultures de même type dans des zones géographiques proches exposent les risques aux mêmes aléas.
- Les informations disponibles sont dissymétriques et favorisent l’anti-sélection. Les assurés les plus exposés aux aléas sont ceux qui sont les plus tentés par la souscription d’une police d’assurance.
- Parallèlement, la détention d’une assurance peut inciter les agriculteurs à faire des choix plus risqués : plantations à des dates moins favorables, utilisation d’engrais moins performants, etc.