Partenaires

Présentation des Partenaires Financier du Projet INCLUSIF

Accueil < PARTENAIRES

Présentation des Partenaires Financiers du Projet Inclusif Mali

Le coût global du projet est estimé à 105,549 millions de dollars US. Le plan de financement du projet se présente comme suit : (i) FIDA pour un total de 45,729 millions d’USD; (ii) la coopération danoise pour un total de 21,649 millions de dollars US, dont 5,6 millions d’USD pour l’adaptation au changement climatique ;(iii) la coopération canadienne pour un total de 12 millions de dollars US,(iv) le gouvernement du Mali pour 4,583 millions de dollars US;(v) les IFR pour un montant de 13,865 millions d’USD ; (vi) les partenaires privés pour 5,437 millions d’USD; (v) Babyloan pour 0,405 million d’USD; et (vii) les bénéficiaires pour 1,881 millions d’USD. Il en résulte un gap de financement de 21,5 millions d’USD, qui sera couvert par d’autres sources de financement ou un deuxième cycle d’allocations basé sur la performance. Le financement du Gouvernement malien est sous forme d’apport en numéraires pour la construction et/ou la réhabilitation des infrastructures de désenclavement ainsi que la prise en charge progressive du fonctionnement de la Cellule de contrôle et de surveillance des Systèmes financiers décentralisés (CCS-SFD) et du Centre de promotion et d’appui (CPA-SFD) dans le cadre de leur transformation institutionnelle.

Nouveau Logo CANADA
Le partenariat FIDA-MALI

Le FIDA contribue, depuis le début des années 2000, à l’amélioration de la bancarisation du monde rural malien et à la promotion des services financiers au profit des ruraux pauvres avec l’avènement des caisses villageoises instituées à travers le Projet de diversification des revenus en zone non–cotonnière Mali–Sud (PDR-MS), le Fonds de développement en zone sahélienne (FODESA) et plus récemment à travers le Programme de microfinance rurale (PMR). On estime à plus de 300.000, le nombre d’actifs ruraux à faibles revenus mis en relation avec quatre réseaux de systèmes financiers décentralisés (SFD), lesquels ont été renforcés pour améliorer la qualité des services financiers ruraux et consolider leur solidité institutionnelle ainsi que leur ancrage sur les segments ruraux. Ces réseaux affilient environ 130 points de services répartis dans les régions de Ségou, Koulikoro et Mopti.

En savoir plus sur le FIDA

L'Expérience du DANEMARK

La mise en œuvre du projet PACEPEP, financé par la coopération danoise permettent d’orienter l’approche suivie par INCLUSIF dans la composante B. Ce projet a pu financer à ce jour l’expansion de près de 300 PME agricoles sur différents maillons de différentes chaînes de valeur. La revue à mi-parcours a permis de constater que les entreprises touchées sont surtout des petites entreprises, dont la moitié au niveau de la production, n’ayant pas nécessairement un lien avec les maillons en amont et en aval des filières. Elle a recommandé de créer des relations entre les acteurs des filières et d’initier la facilitation de projets structurants (« les projets intégrateurs »), impliquant dans un même projet plusieurs acteurs des filières. Cette expérience s’apparente à celle des 4P promue par le FIDA et constitue une première expérience dont les résultats seront très utiles dans la mise en œuvre d’INCLUSIF. Le PACEPEP a été confronté à la difficulté pour les PME agroalimentaires d’accéder au crédit bancaire ; la part de l’autofinancement est resté prépondérante malgré l’existence d’un fonds de garantie que les banques ont très peu utilisé , en partie à cause de la lourdeur administrative et de frais d’accès à ce fonds. INCLUSIF cherchera donc à inciter les banques à s’investir plus activement dans le soutien aux PME, en particulier par la promotion de plans d’affaires entre acteurs des filières, mettant à l’échelle les expériences de « projets intégrateurs » initié par le PACEPEP.

En savoir plus sur le DANEMARK

LE CANADA APPORTE SON APPUI AU SECTEUR RURAL

STRATEGIE GENRE DU PROJET INCLUSIF

Le projet cherche à promouvoir la pleine participation des femmes, des jeunes et des groupes démunis aux activités de développement du projet afin que leurs conditions de vie soient améliorées à travers l’accès aux services financiers et non financiers délivrés par le projet. À cet égard, INCLUSIF s’appuie sur un système de quota et de discrimination positive à l’endroit des femmes qui vise à toucher au minimum 50% de femmes. Mais, au-delà de ce système de ciblage, le projet vise également à lever les barrières et à réduire les inégalités en défaveur des femmes afin de créer un environnement propice à leur épanouissement économique.

La stratégie genre est le lien indispensable entre le diagnostic des enjeux observés en matière d’inégalités (l’ACS +) et la conception et la mise en œuvre du projet. C’est un outil qui permet de transformer les recommandations issues d’une ACS+ en plan d’action transversal afin de s’assurer que l’ensemble des activités du projet soient menées de manière à réduire les écarts observés entre les genres. La stratégie est axée sur des résultats mesurables et propose des outils qui permettront de démontrer et documenter les résultats atteints en matière d’égalité des genres. Au cœur de la stratégie se retrouve l’identification d’axes d’interventions sensibles au genre à prendre en considération dans le cadre des activités du projet. Ces résultats sont accompagnés de cibles qui permettront de mesurer le degré d’atteinte des résultats. Également, la stratégie identifie les activités à mettre en œuvre afin d’atteindre les résultats souhaités.