La Direction du Projet Inclusif entame une mission terrain auprès des bénéficiaires de la composante B, conduite par le spécialiste de la gestion des savoirs et communication et de l’expert secteur privé du projet.

L’objectif général de cette mission est de produire par antenne visitée, une note synthèse de capitalisation aux termes d’une analyse approfondie d’un échantillon de cas illustratifs de succès ou d’insuccès sur le partenariat productif. 

  1. Méthodologie indicative

La réalisation des objectifs assignés à cette mission débutera un travail, d’harmonisation des compréhensions avec les acteurs participants (ONG, bureaux et antennes) à travers des échanges interactifs à distance ; cette première étape sera suivie l’exploitation des cas illustratifs disponibles au niveau des antennes pour des besoins de sélection d’un échantillon de cas ; les porteurs des cas seront ensuite approchés pour une analyse focus SWOT ; au même moment , ONG, bureau et antenne réaliseront leur propre analyse SWOT pour chaque cas illustratif retenu. L’ensemble de ces quatre fiches d’analyse serviront d’inputs pour l’analyse SWOT synthèse et la production du projet de note de capitalisation sur le partenariat productif au niveau de l’antenne visitée.

A Ségou, un couple sur la contractualisation 4P a ete visité,

1.    Présentation des outils :

La composante A étant une suite logique du PMR, la composante B est une nouvelle approche par laquelle il est important d’identifier les meilleurs cas à travers l’outil SEPO.

Les outils adaptés pour la capture des bonnes pratiques sont :  la fiche de présentation du modèle d’affaires, la fiche d’analyse SWOT, le Canevas modèle pour documenter les expériences de partenariat entre les organisations paysannes et les projets soutenus par le FIDA..

Il a été constaté que la composante B n’a pas produit assez de cas de succès contrairement à la composante A, il est donc important de montrer comment les résultats obtenus ont été atteint, expliquer le processus, en faire une documentation, notamment la facilitation du financement, le suivi post financement, les formations reçues, cet ensemble devrait être capitaliser.

2.    Rencontre avec la PMEA

Issiaka Keita est le promoteur de l’entreprise qui porte son nom, la mission a eu des échangés avec le promoteur qui portaient, les difficultés rencontrées dans le cadre de la collaboration avec le projet.

Le promoteur laisse entendre qu’il avait une relation d’affaire avec une OPA au départ, et progressivement d’autres OPA se sont constitués et en faire une union.

Le promoteur estime avoir connu le projet à travers les deux assistants de la composante B pendant le processus d’identification des couples.

La mission a posé la question sur les innovations apportées par le projet dans la vie professionnelle de la PMEA.

La contractualisation entre OPA ET PMEA ; l’introduction d’un document juridique dans lequel chaque partie s’engage à respecter, en terme de partenariat, fourniture de matières premières.

 

La capacité de stockage de l’entreprise et de 3000 Tonnes, les marchés de l’entreprise sont nationaux (Gao, Nara, Bamako, Kayes, Mopti) , locaux et internationaux (Guinée Conakry et Niger).

Annuellement l’entreprise vendait institutionnellement plus de 5000 Tonnes avec le PAM et OPAM.

Mais il se trouve que le dernier n’achète pas régulièrement les céréales.

Sur une prévision 3000 tonnes seulement 400 tonnes ont été réalisées soit 10 %.

Avant le projet, le soufflage se faisait manuellement et le retard se faisait sentir et le mil même soufflé comportaient des grains de sables, mais avec le projet, l’entreprise dispose d’une puissante machine de soufflage. Rapide et qui ne consomme pas assez d’électricité ensuite les produits sont bien propres.

Dans le cadre du partenariat avec le projet, il est important de noter que la contractualisation a permis de sauver le fonds de la PMEA généralement contracté auprès des structures financières.

Qu’est ce qu’il faut pour consolider la relation avec les OPA et permettre aux collecteurs de n’avoir plus de rôle du premier plan entre OPA et PMEA.

La PMEA estime que les panneaux solaires ne pourront pas prendre en charge la machine et les bascules, évaluer à un montant de 10 000 000 FCFA

3.    Rencontre avec l’OPA

La mission s’est rendue à Tingoni à la rencontre de l’OPA Yeretaton qui est membre de l’Union, à la suite des échanges, des questions sur le type de partenariat avec la PMEA, le président a donné des éclaircissements notamment grâce au courage de l’ensemble des membres mais particulièrement au sien, le projet inclusif est venu pour formaliser et consolider leur lien déjà existant avec la PMEA.

Au départ, nous avions été approché par les assistants de la composante B qui nous ont expliqué l’approche du projet, les types de contractualisation et le processus d’accompagnement du projet qui sera fait par le Bureau d’étude AE2C.

Dans le cadre du processus de partenariat l’OPA a bénéficié des équipements à savoir ; une batteuse, un motoculteur et au regard de la politique du projet de lutter contre les effets néfastes du changement climatique, une fosse compostière a été aménagé à cet effet et des engrais organiques ont été gratuitement offerts à l’Union par le projet.

Le changement apporté par le projet, se situe à plusieurs dimensions ; avant on travaillait avec la charrue, il était très difficile d’avoir de bon rendement, grâce au projet nous avons eu le motoculteur qui a boosté notre rythme de travail et accroitre notre production.

Les formations reçues sur la gouvernance, le leadership, l’éducation financière ont permis aux membres de s’améliorer et de connaitre leur rôles et responsabilités au sein de l’OPA.

La contrainte rencontrée dans le cadre de la collaboration avec la PMEA est le prix du mil, qui connait beaucoup d’instabilité au marché, souvent la proposition de la PMEA n’arrange pas l’OPA.

Les perspectives sont ; l’acquisition de tracteur ; d’autres formations de renforcement mais aussi sur la capacité de créer de point de compostage.

4.    Séance de travail et restitution de la visite terrain :

Du début du projet à nos jours le problème se situe à la terminologie *Opportunité de marché commun* le titre doit faire référence à l’opportunité de marché, il doit être spécifique.

Les différents segments du marché

1er segment, le marché de Bamako

2em segment le besoin de marché institutionnel.

Les équipements de la PMEA sont en cohérence avec les segments du marché.

5.    Recommandation:

  • Que les Antennes remontent ¼ des cas sur le contrat simple et le 4P avant l’atelier de capitalisation
  • Expliquer réellement ce qui a changé dans les partenariats OPA*PMEA
  • Faire un compte d’exploitation afin d’évaluer sur la rentabilité
  • La PMEA doit créer une alliance commerciale