Résumé du cas de succès : Mme Maimouna Tangara âgée de 35 ans, mariée et mère de deux garçons ménagère est une résidente de gagna, commune de Derrari, cercle de Djenné. Elle est la trésorière de l’Association Demisewkagnèta. Elle a connu le projet inclusif AADI par une amie qui lui a suggéré. Elle a approché le projet qui accepte de l’encadrer après l’avoir donné des explications sur la nécessité d’être membre d’une association. Elle s’est engagée à être membre d’un groupement constitué de trente membres dont les jeunes et les femmes. Les trente membres ont acceptés de suivre et d’appliquer toutes les activités permettant de bien structurer le groupement. Apres quelques mois de cotisations elle a pris un crédit à l’interne d’un montant de 50 000f pour démarrer une activité de vente d’habits enfants. Le prêt reçu de 2 000 000 f auprès de Nayral elle a bénéficié 100 000 f pour améliorer ses activités dans la culture et achat d’échalote. Elle diversifie ses activités par le stockage de riz pour le revendre. Elle parvient à subvenir aux besoins de sa famille sans compter sur son mari qui est l’aventure et qui peut faire 04 ans sans revenir ni envoyer de l’argent. Elle remercie l’ONG AADI et le Projet Inclusif de l’avoir ouvert les yeux et d’avoir confiance à la vie associative. Contexte de réalisation : Maïmouna a en charge quatre personnes ma belle-mère, ma mère et mes deux garçons. Son mari est à l’aventure. Les activités qu’elle menait avant le projet Inclusif AADI est la vente du riz dans le marché de Kouakourou dans la Commune de Kewa. Elle a eu 50 000 f comme premier prêt auprès d’un groupement informel du village. Vers 2014 tous ses amies ont adhères à un groupement mais son avis était que ce type de groupement était sans importance. Elle a fait la connaissance du Projet à travers une amie qui est l’agent de l’ONG AADI, du nom de Kadidia Mossi. Stratégie de mise en œuvre : Kadidia Mossi, l’ADC d’Inclusif AADI, a bien expliqué à Maimouna Tangara les objectifs et les paquets d’activités à réaliser par les groupements. Elle s’est engagée à être membre d’un groupement constitué de trente membres dont les jeunes et les femmes. Après toutes les étapes d’encadrement par Inclusif AADI le groupement a fait une demande de 2 000 000 f auprès de Nayral qui l’a permis d’installer la culture et achat d’échalote. Elle revend ses articles dans les foires de Djenné et Yebe. Pendant la période de récolte elle fait le stockage de riz pour revendre à Kouakourou. Résultats actuels : Du non emploi, elle est devenue commerçante de riz, à cela s’ajoute la culture et achat d’échalote et stockage de céréales pour revente. Enfin elle a eu confiance en la vie associative. Effets/Impact : Constitution d’un groupement formel et mixte, Une relation d’affaire avec Nayral. Grace à l’accompagnement du Projet elle est devenue importante dans le village : les activités marchent et parfois elle donne de sa poche des crédits aux gens dans mon village. L’espoir que son mari va envoyer de l’argent est abandonné, La confiance en la vie associative est acquise, La femme abandonnée arrive à subvenir aux besoins des 4 membres de sa famille. Facteurs de Durabilité : La sécurité dans la zone, car l’insécurité l’a amené à vendre ses produits dans sa cour, La décision future de son mari à son arrivée sur la continuité des affaires. Principales leçons apprises : C’est une amitié entre ADC et Maïmouna qui a été source d’épanouissement Maïmouna : L’adhésion des ADC à la communauté est un facteur d’atteinte de résultat innovant. Défis latents : Sensibiliser le mari à son retour pour qu’il ne s’oppose pas au commerce de sa femme.