Aya TRAORE est âgée de 41 ans, est une habitante du village de Zana dans la commune Barouéli, cercle de Barouéli Région de Ségou.
Elle est mariée et mère de sept (7) enfants dont trois (3) garçons et quatre (4) filles. Au départ Aya faisais du petit commerce, la vente des condiments dans le village pour subvenir à ses petits besoins.
Elle a démarrés avec la petite somme de 3500f. Maintenant avec l’arrivé du projet Inclusif qui a permis la création du groupement Sabaty dont elle est la trésorière, et avec la mise en relation de leur groupement avec la caisse CVECA-ON à Konobougou, notre groupement a pu bénéficier d’un premier prêt d’un montant de 900 000f dont elle a pris 50 000f pour 9 mois payable en deux tranches.
2. Contexte de réalisation :
Le crédit obtenu de la caisse CVCA-ON lui a permis de se relancer dans le maraichage vu qu’elle disposait déjà d’un périmètre et elle avait également quelques pieds de bananier et de papayers dans son jardin. C’est ainsi qu’elle injecte son prêt dans l’achat d’engrains organique pour ses plants et de la semence de tomates et de gombos.
3. Stratégie de mise en œuvre de l’initiative :
Notre groupement après avoir obtenu les 900 000FCFA dont j’avais demandé 50 000 FCFA. Cela avait déjà trouvé que nous avions bénéficié de sensibilisation et de formation de la part du projet inclusif à travers l’agent de l’ONG ASSAFE sur l’éducation financière, le changement climatique, la nutrition, le genre, l’alphabétisation le poste alpha. Comme je le disais j’ai acheté deux (2) sacs de cinquante kilogramme (50kg) à 30 000 dont 15000 le 50kg.
Le reste de l’argent est utilisé pour l’achat de semence de tomate et gombo à 20 000FCFA.quelques temps après c’est à 4 mois j’ai commencé la vente de mes fruits jusqu’à l’arrivé de la première échéance j’ai vendu près de 150 000FCFA.
Aujourd’hui je continu avec ma production et de l’argent rentre toujours, j’ai remboursé la somme emprunté et j’arrive à aider mon mari dans ces charges quotidienne et la scolarité de mes enfants et de leurs habillements. J’ai actuellement 80 000 FCFA comme capital pour la suite.
5. Effet/impact :
Avec mes bénéfices j’ambitionne d’agrandir mon périmètre pour avoir plus de bénéfice et pour continuer à contribuer à la lutte contre le changement climatique à travers l’utilisation de l’engrais organique et aux charges de la famille si possible acheté des chèvres et ou des moutons.je ne me plains plus pour des problèmes d’argents.
6. Facteur de durabilité et de reproductibilité :
Le projet inclusif nous a permis de comprendre à travers la thématique sur l’égalité et le genre que nous aussi pouvons faire des choses réservée aux hommes mais maintenant nous nous battons pour avoir des terres afin de faire du maraichages et d’autres types d’activité culturales .ainsi je demandes la pérennisation de la mise à disposition des fond au niveau de la caisse.
7. Principale leçon apprise :
L’utilisation de l’engrais organique est nouveau pour moi puisque j’avais toujours pensé que c’est l’engrais chimique qui était bon mais maintenant après avoir utilisé l’engrais organique que j’ai compris et vu son impact sur la qualité de mes fruits ,leurs délais de conservations aussi considérablement augmenté. Mes revenus aussi ont augmentés je ne peux que recommander aux autres l’utilisation de l’engrais organique aux autres femmes de notre groupement.
8. Défit latent :
L’égalité des sexes et le genre est un facteur qui permettra aux femmes comme moi de bénéficier des terres et de faire des activités contribuant à la lutté contre les effets du changement climatique ainsi que la disponibilité des fond sera également un facteur d’autonomisation des femmes en mieux rurales.
De ce fait mes remercîment vont au niveau de l’ONG ASSAFE au début qui grâce son accompagnement et les multiples conseils prodigué à nôtres endroit nous a permis de réaliser cette activité ainsi qu’au projet Inclusif.