Histoire de vie : Etude d’une jeune commerçante à Fakola
Ramatou KONATE est membre du groupement Danaya, composé de 11 jeunes et des 20 femmes du village de Fakola ; mariée ; âgée de 31 ans et mère de 03 enfants. Elle est alphabétisée et occupe le poste secrétaire administratif au sein du groupement.
Ramata KONATE vendait des condiments au marché hebdomadaire de Fakola. J’étais vraiment ambitieuse de diversifier mes articles au lieu de me limiter seulement aux condiments. Avec les caisses on a peur à causes des dits des gens par manque d’information fiable. Les opportunités existent mais les moyens financiers faisaient défauts. La seule solution pour moi c’était de bien utiliser mes moyens afin d’en tirer de profit. Je prenais des marchandises à crédit, je les vends et garde les intérêts.
Avec l’arrivée du projet inclusif, les échos ont été entendus par un membre du groupe qui a participé à l’assemblée générale au niveau du chef de village. L’association a saisi cette opportunité pour pouvoir bénéficier les avantages du projet. En tant que secrétaire administrative du groupe, j’ai été appuyée par l’agent avant la formation post alpha pour le renseignement des outils de gestion.
Avec l’appui du projet inclusif dans la mise en relation avec les SFD, l’association Danaya a ouvert un compte à la caisse partenaire BEREBEN. Nous avons reçu beaucoup d’informations sur l’éducation financière. A la suite de notre partenariat avec la caisse BEREBEN, Danaya a fait une demande de 3 850 000 FCFA. Sur cette demande, j’ai pris 150 000 FCFA de prêt commercial pour la mise en place de micro entreprise basée sur la commercialisation des condiments, des bâches et des draps. La durée du prêt est de 12 mois payable en deux tranches. Les ventes de ses produits se font dans le marché de Fakola et à la maison.
Après le remboursement de prêt et son intérêt, j’ai pu avoir des bénéfices qui m’ont beaucoup aidé dans mes dépenses personnelles, sociales et familiales.
Pour moi, l’arrivée du projet Inclusif a été une porte de sortie pour tout le monde particulièrement nous les femmes.
Au début de la vente j’avais un problème d’écoulement de mes marchandises, mais actuellement je ne me plains pas. Les clients commencent à venir. Je suis en train de me débrouiller après le remboursement.
Mon seul souci pour le moment c’est d’éviter le temps mort avant le
renouvellement des prêts car ça va jouer sur la quantité et le revenu de mon commerce. Nous sommes toujours en attente après le remboursement de nos prêts depuis le mois de Février passé.
Nous sollicitons l’appui de nos encadreurs pour sensibiliser la caisse de nous financer pour ne pas retomber dans la même situation qu’avant.