Kadia Dembélé veuve, âgée d’une Cinquantaine d’année, et a en charge 10 individus.

 Je suis la trésorière de l’association Badenya Kanouton de Madiama de la commune de Madiama, cercle de Djenné.

Ancienne membre du groupement non formel, femme engagée et active, n’étant pas allée à l’école, ni alphabétisée, ne disposant pas assez de ressources pour mener à bien son activité (commercialisation de céréales et légumes).

Avant d’adhérer à la vie associative mon fonds ne me permettait pas d’avoir une quantité importance en céréale et légumes pour revendre dans autres foires. J’avais peur de me rendre dans une caisse de microfinance que parce que si le crédit n’est pas rembourse la personne est directement enferme et c’est la honte.

Grace à l’appui à la structuration et le renforcement des capacités des membres de notre groupement, je suis est de nos jours le leader incontesté de notre association.

Grace l’accompagnement du projet, je suis aujourd’hui capable de lire, écrire, calcule en langue locale bamanankan.

Grace au partenariat que notre association à nouer avec la caisse Nayral, j’ai reçu un prêt de

50 000f qui a permis d’augmente mon fonds de roulement et augmenter mes clients, de fréquenter régulièrement les foires hebdomadaires de Madiama, Djenné. Le partenariat avec la caisse Nayral Nef a été un grand déclic dans le développement de mes activités.

Présentement j’acheté des sacs d’arachides, feuille de baobab, mil, et me rend dans le foires de Djenné pour les revendre.

 

Après toutes les dépenses, je comptabilise une somme de 10 000f par semaine comme bénéfice.

Ces  bénéfices tirés par semaine permettent non seulement de prendre en charge les dépenses familiales plus particulièrement les trois enfants qui vont à l’école (cahiers, argent pour la recréation, chaussures), soin de sante de tous les membres de ma famille, l’achat de céréales et condiments pour la consommation.

Le financement de la caisse a beaucoup boosté mes activités. Avec ces bénéfices, j’ai démarrée une activité d’embouche de petits ruminants dont je dispose cinq têtes.

Cette réussite dans son entreprise et dans le leadership lui a voulu de m’épanouir dans mon environnement.

L’expérience étant acquise dans la recherche de partenariat, la participation à des rencontres au niveau communal, local, gestion de mes activités porteuses sont des acquis qui permettent de réduire ma pauvreté, multiplié les foires hebdomadaires dans tout le cercle. Ce qui reste à faire est la sensibilisation des femmes de la commune à choisir comme elle une référence dans tous les secteurs de la vie.