PRESENTATION DU CAS
« Je me nomme Bèzoun Daniel Koné membre de l’association Dissi (manger à sa faim) depuis plus de 17 ans. J’ai exercé beaucoup d’activités telles que le petit commerce, l’élevage et même les travaux saisonniers afin de pouvoir me lancer dans ma passion qui est l’embouche mais malheureusement les revenus de tous ces travaux ne m’ont pas permis de réaliser mon rêve d’enfance ».
Ma vision a changé à partir d’une Assemblée générale d’information et de sensibilisation sur le Projet INCLUSIF donnant une autre orientation de ma manière de vivre. Notre association informelle a été identifiée et sélectionnée par l’ONG YEREDON partenaire du Projet INCLUSIF.
Bèzoun Daniel Koné qui donne a mangé à ces animaux d’embouche
Ce partenariat a conduit à la formalisation du groupe et avoir un partenariat durable avec le SFD partenaire du Projet qui est le RMCR.
« Cela a permis à notre Association surtout en tant groupement mixte de développer une confiance entre nous et les SFD qui n’existait pas avant l’arrivée du projet. Après avoir reçu de prêt dont le montant total s’élève à 1 500 000FCFA obtenu à la caisse RMCR. Sur ce prêt j’ai pu avoir selon ma demande la somme de deux cent cinquante mille francs 250 000FCFA que j’ai complété avec cinquante mille francs 50 000FCFA pour acheter deux 2 taurillons et une vache maigre. C’est ainsi qu’avec 2 grands hangars rempli d’herbe et autre aliments bétails complémentaire que ma conseiller l’agent de l’ONG Yèrèdon, il ne m’a fallu que 6 mois de constater le développement de mes animaux ».
Les avantages reçus dans la capacitation socioéconomique selon moi sont inestimables, l’animation sur l’autonomisation financière d’un individu ma rendue plus efficace.
« Ces revenus cumulés ont été une opportunité d’entreprendre l’élevage. La vente des deux taurillons (300 000f et 325 000f) devenu des taureaux au presque le double de leurs prix d’achat « 150 000f et 160 000f » m’a permis de rembourser facilement et de de réaliser un bénéfice considérable.
En ce jours je me sens autonome, car je me défends seule pour couvrir mes besoins financiers. J’assure la scolarité des enfants, leur santé, mes tontines, les besoins sociaux culturels. L’alphabétisation reçue reste un grand atout me permettant de faire mon compte d’exploitation.
Je remercie sincèrement le Projet INCLUSIF pour son ciblage des couches vulnérables dans sa mise en œuvre de capacitation socioéconomique. J’invite toute la communauté à œuvrer dans ce sens pour assurer leur autonomie financière tout en faisant une activité génératrice de revenu. Les partenaires techniques et financiers sont des acteurs incontournables dans le développement communautaire que je salue ».